Russie : Vladimir Poutine est-il atteint d'une maladie grave ?
Selon plusieurs sources, le président russe pourrait être gravement malade. Cependant, le Kremlin garde soigneusement secrètes toutes infos sur la santé de son chef.
Certains disent que Vladimir Poutine prendrait des bains dans du sang extrait de bois de daim sibérien.
Une méthode recommandée par son ministre de la Défense Sergueï Choïgou et supposée améliorer l’espérance de vie et la vigueur sexuelle.
Et selon l’hebdomadaire français Paris Match, lors de visites en France en 2017 et en Arabie saoudite en 2019, le chef de l’Etat russe était escorté, lorsqu’il se rendait aux toilettes, par une équipe chargée de collecter ses excréments afin d’éviter tout prélèvement susceptible de donner des informations sur son état de santé.
Bref, il existe tout un tas de rumeurs folles (mais ma foi plausibles) autour de la santé de Vladimir Poutine.
Malgré cela, personne ne peut affirmer réellement comment se porte le chef d’Etat qui fêtera ses 70 ans en octobre.
En effet, durant ses deux décennies de règne, quasiment rien n’a fuité sur ses réelles conditions de santé, hormis l’affichage d’une virilité et d’une forme éclatantes. Poutine à cheval, Poutine pêchant torse nu, Poutine en judoka.
Un cancer de la thyroïde ?
Mais Vladimir Poutine ne peut lutter contre le temps et les photos le montrent, son physique s’est transformé au cours des ans – son visage apparaît gonflé, ses mouvements semblent parfois crispés – les spéculations repartent de plus belle.
Parmi elles, une enquête un peu plus approfondie publiée en avril par le site russophone Proekt. Sur la base de sources ouvertes, le site observe que ces dernières années, les voyages du président dans sa datcha de Sotchi, sur les bords de la mer Noire, coïncident avec le déplacement d’une armada de médecins, dont un spécialiste du cancer de la thyroïde, Yevgeny Selivanov.
Une hypothèse appuyée par l’hebdomadaire Newsweek, qui citant des sources du renseignement américain, a affirmé qu’il avait été traité en avril pour un cancer au stade avancé.
Mais le Conseil de sécurité national américain a démenti être à l’origine de ces informations. De son côté, le chef des renseignements ukrainiens, le général Kyrylo Boudanov, a affirmé de son côté à Sky News que Poutine était atteint d’un cancer.
Un président paranoïaque du Covid
La pandémie de Covid-19 a suscité des comportements étranges chez le président russe, traduisant selon les observateurs sa paranoïa. Officiellement, le chef de l’Etat est vacciné mais, à l’inverse de la majorité de ses homologues de la planète, aucune image de lui recevant sa dose n’a jamais été publiée.
Ses visiteurs sont soumis à des mesures drastiques de précaution, incluant des jours de quarantaine. Et chacun a en mémoire l'immense table séparant le chef du Kremlin de ses hôtes étrangers, notamment le président français Emmanuel Macron lors d’une visite en février avant le début de la guerre. Seuls ceux acceptant de se soumettre aux tests sont autorisés à s’approcher et serrer la main de Vladimir Poutine.
Le Kremlin a admis une fois un froissement musculaire
La seule et unique fois où le Kremlin a confirmé un problème de santé remonte à l’automne 2012, quand le leader russe a disparu de la scène publique et annulé des réunions. Le gouvernement russe avait alors évoqué un froissement musculaire et un journal russe avait fait état de problèmes de dos. Selon le site Proekt, c’est à cette période que des problèmes de santé majeurs sont apparus.
« Je ne crois pas que quelqu’un qui ait toute sa tête puisse voir chez cette personne (Vladimir Poutine) des signes d’une maladie ou d’une affection quelconques », a déclaré fin mai le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur la chaîne française TF1. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, allié de Vladimir Poutine, a fait de même dans une interview en mars avec la télévision japonaise.
« Si vous pensez que quelque chose ne va pas chez le président Poutine, vous êtes la personne la plus pitoyable du monde », selon 20 Minutes.