Sahel: le groupe "Nusrat al-Islam wal-Muslimin", une menace pour la sécurité de la région
La création du GSIM, le 2 mars 2017, a été annoncée par son chef Iyad Ag Ghali dans un discours diffusé par son organe de communication, Al Zalaqa.
Le GSIM, qui dit être la branche officielle d’Al-Qaida au Mali, est une coalition formée d’éléments d’Al-Qaida au Maghreb islamique dans le Sahel, d’Ansar Eddine, d’Al-Mourabitoun et d’autres groupes. Il est organisé en plusieurs zones opérationnelles situées dans le nord du Mali.
Le GSIM a lancé de nombreuses attaques contre les forces de défense et de sécurité maliennes, la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et les forces armées françaises, qu’il a revendiquées par l’intermédiaire de son organe de communication Al Zalaqa.
Le Groupe a également mené une opération armée contre le site touristique nommé « Le Campement Kangaba », près de Bamako, en juin 2017.
Le GSIM a revendiqué l’attaque du 21 février 2018 au Mali, qui a causé la mort de deux soldats français.
Il a également revendiqué les deux attaques simultanées lancées contre l’ambassade de France et l’État-major général des forces armées du Burkina Faso à Ouagadougou le 2 mars 2018, ainsi que l’attaque contre le quartier général de la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel à Sévaré le 29 juin 2018.
La multiplicité des attaques menées par le GSIM menace le processus de paix au Mali.
Son chef, Iyad ag Ghali, a ouvertement prêté allégeance à Aiman Muhammed Rabi al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaida, à Abdelmalek Droukal, le chef d’AQMI, et au chef des Taliban, lit-on sur le site de l'ONU.