« Salt Bae » décide d'ouvrir un restaurant dans pays au Moyen Orient
Le célèbre chef turc Nusret Gokce, la légende culinaire internationale a décidé d'ouvrir un restaurant dans un pays du Moyen Orient.
Aussi connu en tant que « Salt Bae », le restaurateur turc est, depuis une vidéo diffusée en janvier 2017 sur son compte Instagram, devenu un phénomène d’internet.
Lunettes rondes posées sur un visage fermé, le cuisinier découpe avec conviction une côte de bœuf massive, avant de la parsemer du bout des doigts de sel, le bras en forme de cobra.
Trente-six secondes de vidéo, 17 millions de vues, un geste devenu iconique aux quatre coins du monde et une carrière qui s’envole pour cet Anatolien de 39 ans, issu d’une famille de cinq enfants et formé en tant qu’apprenti boucher après avoir quitté l’école à l’âge de douze ans, rapporte l'Orient du jour.
À la tête de la chaîne de restaurants de luxe Nusr-Et, l’entrepreneur peut, depuis, se vanter de compter des établissements en Turquie, en Grèce, aux États-Unis, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite ou encore au Qatar.
« Nothing is impossible », annonce-t-il sur son compte Instagram qui comptabilise désormais pas moins de 50,5 millions d’abonnés.
Et, en effet, rien ne semble impossible à Nusret Gokce, qui a annoncé mardi, toujours sur son réseau social de prédilection, l’ouverture prochaine de nouveaux restaurants dans douze villes internationales comme Paris, São Paulo, Ibiza, Tokyo, Milan et… Tel-Aviv.
Une nouvelle qui vient confirmer une rumeur énoncée début septembre par un média israélien qui évoquait alors un échange de pourparlers entre le cuisinier et l’homme d’affaires de Tel-Aviv Zvi Williger, président de la société israélienne Willi-Food.
Et une destination qui, quoi qu’on pense du personnage, ravive des critiques du côté des défenseurs de la cause palestinienne.
L’annonce du magnat de la viande d’ouvrir son emblématique restaurant dans la deuxième ville d’Israël n’est en effet pas du goût de tout le monde.
Légende et controversée
Lors de la finale de la dernière Coupe du monde à Doha, le 18 décembre, il s’incruste sur le terrain et célèbre la victoire aux côtés des joueurs argentins, embrassant le trophée qui ne peut en principe être touché que par les vainqueurs et les responsables du tournoi. La Fédération internationale de football (FIFA) annonce par la suite ouvrir une enquête.
Pas sûr que cela soit suffisant pour calmer les ardeurs de la star du steak.
En janvier dernier, il recevait dans son restaurant basé à Dubaï Gianni Infantino, président de la fédération, ce dernier partageant sur les réseaux sociaux son « inoubliable soirée » en compagnie d’une « légende ».
Il fait peu de doutes que Nusret Gokce sait s’entourer.
Fils d’un ouvrier travaillant dans une mine de la banlieue d’Istanbul, la légende veut qu’il soit parvenu à convaincre une banque de lui prêter 2 500 livres turques (près de 1 300 dollars à l’époque) pour monter un petit établissement en Argentine.
Sept ans plus tard, il ouvre son premier restaurant à Istanbul et récolte pas moins de 4 500 livres turques (2 200 dollars) le premier jour. Son amitié avec l’homme d’affaires Ferit Sahenk, un des hommes les plus fortunés de Turquie et copropriétaire de sa chaîne de restaurants, lui vaudra de nouvelles opportunités.
Viendra ensuite la fameuse vidéo qui, couplée aux lois hasardeuses de l’internet, attire l’attention de stars en tout genre, du cinéma, à la politique, en passant par le football. Suffisant pour lui faire pousser des ailes et surfer sur les polémiques.
Une pincée de sel aura suffi pour faire de Nusret Gokce une légende culinaire internationale.
Aussi connu en tant que « Salt Bae », le restaurateur turc est, depuis une vidéo diffusée en janvier 2017 sur son compte Instagram, devenu un phénomène d’internet.
Lunettes rondes posées sur un visage fermé, le cuisinier découpe avec conviction une côte de bœuf massive, avant de...