Affaire des "écoutes": le procès en appel de Sarkozy fixé à la fin de l'année
Nicolas Sarkozy avait été condamné en première instance, le 1er mars 2021, à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption et trafic d'influence, une décision sans précédent pour un ancien chef de l'Etat.
L'ex-président, qui a toujours affirmé n'avoir jamais commis "le moindre acte de corruption", avait immédiatement annoncé qu'il allait faire appel, tout comme MM. Herzog et Azibert, condamnés à la même peine, assortie d'une interdiction d'exercer de cinq ans pour Me Herzog.
Leur procès en appel est prévu sur neuf journées entières ou demi-journées, les 28, 29 et 30 novembre, ainsi que les 5, 6, 7, 12, 13 et 14 décembre, a-t-il été décidé lors d'une audience de procédure.
Dans cette affaire née en 2014 d'interceptions téléphoniques, également appelée affaire "Bismuth", le tribunal correctionnel avait estimé qu'un "pacte de corruption" avait été conclu entre Nicolas Sarkozy, son avocat et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert.
Les juges avaient considéré que l'ex-président s'était rendu coupable de corruption, en promettant d'appuyer la candidature de M. Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d'informations privilégiées, voire d'une influence sur un pourvoi en cassation qu'il avait formé.
Lors du procès en première instance, la défense s'était insurgée contre un dossier basé sur des "fantasmes" et des "hypothèses" et avait plaidé à l'unisson la relaxe. Selon France 24 .