Scepticisme des opposants au régime militaire après le sommet de l’Asean sur la Birmanie
A l’issue de la toute première initiative régionale destinée à trouver une réponse diplomatique commune à la tragédie birmane, les dix pays de l’Association des pays de l’Asie du Sud-Est (Asean) sont parvenus, samedi 24 avril, à un « consensus ».
Qualifié par certains observateurs d’« avancée encourageante », ce sommet organisé à Djakarta en présence du numéro un du régime militaire en personne, le général Min Aung Hlaing, s’est conclu sur la volonté des pays membres de faire « cesser la violence », d’engager « un dialogue constructif entre toutes les parties », de nommer « un envoyé spécial pour faciliter le dialogue », de « faire accepter [au régime] l’aide humanitaire » ainsi que le principe d’une « visite de l’envoyé spécial de l’Asean ».