Séisme en Turquie : l'international Tunisien Mortadha Ben Ouanes revient sur la nuit du cauchemar
Mortadha Ben Ouanes, la vedette de l'équipe tunisienne et du club Qasim Pasha, a vécu des moments très difficiles en Turquie, après le séisme dévastateur qui a récemment frappé le pays.
Plus de 9 000 personnes ont perdu la vie en Turquie et en Syrie après le séisme dévastateur qui a frappé les deux pays lundi dernier.
Mortadha Ben Ouanes se trouvait lundi à Hatay, dans le sud de la Turquie, après avoir disputé un match avec son club contre Hatayspor, dimanche dernier, dans le cadre de la 23e journée du championnat turque.
Libre de tout engagement, Ben Ouanes a rejoint le club de Qasim Pasha en 2021, après l'expiration de son contrat avec l'ES Sahel. Il a porté le maillot de la Tunisie à 5 reprises, sans avoir marqué ni délivré la moindre passe décisive.
"Al-Ain Sports" a contacté Mortadha Ben Ouanes pour revenir sur les scènes de la nuit de terreur qu'il a vécues dans la province de Hatay, suite au séisme qui a frappé le pays, avant le retour à Istanbul.
Au début, le joueur de 28 ans est revenu sur la nuit du séisme après la défaite contre Hatayspor au score de (1-0), ainsi que ses émotions, et celles de tous les autres joueurs, lors de cette nuit là.
"Les dirigeants du club ont préféré que nous passions la nuit dans la ville de Hatay après le match, avant de retourner à Istanbul le lundi matin", a-t-il confié.
Et de poursuivre : "vers 4h30 du matin, nous nous sommes réveillés sur des bruits de bombes, ainsi que de violents tremblements qui faisaient tomber des objets au sol."
Et il a poursuivi: "nous avons tous quitté les chambres et la résidence pour éviter les blessures et de peur que le toit ne s'effondre. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé parmi nous."
"Nous avons vécu des moments très difficiles. Nous avons préféré rester dans le bus de peur d'autres secousses qui pourraient provoquer l'effondrement de la résidence", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le joueur tunisien est revenu sur le voyage de retour à Istanbul après avoir survécu au tremblement de terre, soulignant que ce n'était pas facile.
"Le retour par bus n'était pas possible en raison de la distance, outre les dégâts importants sur le réseau routier, notamment dans le sud de la Turquie", a-t-il dit.
Il a ajouté : « Il était également impossible de voyager par avion en raison des dégâts importants enregistrés à l'aéroport à la suite du tremblement de terre".
Et d'ajouter : "nous avons été obligé de faire le voyage à partir d'un petit aéroport qui n'a pas subi de dégâts importants, ce qui nous a finalement permis de nous rendre à Istanbul via un avion privé".
Le cauchemar a pris fin après l'arrivée de notre avion à Istanbul, où nous avons pu rentrer chez nous, même si notre moral était très affecté", a-t-il conclu.