Shell met en garde contre les dépréciations à venir en raison du retrait de Russie
Le géant pétrolier britannique Shell a averti que son retrait d'activités en Russie dans la foulée de l'attaque de l'Ukraine allait entraîner des dépréciations d'actifs en 2022, sans donner de chiffre précis, dans son rapport annuel jeudi.
Il note toutefois que ses opérations d'aval (distribution pétrolière) en Russie sont évaluées à 400 millions de dollars à fin 2021, d'après ce document. Mardi, le groupe avait dit vouloir se retirer du pétrole et du gaz russes «graduellement, pour s'aligner avec les nouvelles directives du gouvernement» britannique, en réaction à l'attaque russe de l'Ukraine.
Shell avait expliqué qu'il allait arrêter tous les achats au comptant sur le marché de pétrole brut russe et fermer ses stations-service, ainsi que ses activités de carburants pour l'aviation et lubrifiants en Russie. Le gouvernement britannique a pour sa part indiqué mardi qu'il allait arrêter les importations de pétrole russe d'ici la fin de cette année, selon Le Figaro.