Divisions mondiales autour d'une IA éthique : États-Unis et Royaume-Uni absents
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Les États-Unis et le Royaume-Uni ne figurent pas parmi les 58 premiers pays à avoir signé la déclaration en faveur d'une intelligence artificielle (IA) "ouverte", "inclusive" et "éthique", présentée mardi à l'issue du Sommet pour l'action sur l'IA à Paris
Les signataires, comprenant la Chine, la France et l'Inde (qui coorganisaient l'événement), ainsi que l'Union européenne et la Commission de l'Union africaine, ont exprimé leur soutien à une gouvernance de l'IA renforcée, appelant à un "dialogue mondial" et à éviter "une concentration du marché" afin de rendre cette technologie plus accessible.
Parmi leurs priorités figure également l’objectif de rendre l'intelligence artificielle durable pour les populations et la planète.
À cet égard, la création d’un observatoire de l'impact énergétique de l'IA, dirigé par l'Agence internationale de l'énergie, a été officialisée lors du sommet, tout comme une coalition pour une IA durable visant à rassembler les entreprises leaders du secteur.
"Nous posons ici les bases, aux côtés de l'innovation et de l'accélération, de ce qui permettra à l'IA de se développer et de perdurer, c'est-à-dire les clés de la confiance", a déclaré le président français Emmanuel Macron en clôture du sommet qui se tenait au Grand Palais.
Cependant, l'absence des États-Unis et du Royaume-Uni parmi les signataires souligne des divergences sur cette question.
Lors de son intervention, le vice-président américain J.D. Vance a justifié la position de son pays, avertissant contre une "régulation excessive" de l’IA qui pourrait nuire à une industrie en pleine expansion.
Une première version de la liste, diffusée par l’Élysée, mentionnait la Suède à deux reprises, tandis que le Monténégro a finalement été retiré des signataires.