Sommet de Sotchi : Arménie et Azerbaïdjan acceptent de «ne pas recourir à la force»
Le premier ministre arménien et le président azerbaïdjanais ont accepté de «ne pas recourir à la force», à l'issue d'un sommet avec le chef d’Etat russe.
Un mois après des affrontements frontaliers qui ont fait 286 victimes, ce sommet était organisé à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie pour régler le conflit autour de l'enclave du Haut-Karabakh, une région disputée entre ces deux ex-républiques soviétiques depuis les années 1990, a cité Le Figaro.
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Dans une déclaration commune adoptée à l'issue du sommet, les deux pays se sont engagés à «ne pas recourir à la force», ainsi qu'«à régler tous les litiges uniquement sur la base de la reconnaissance de la souveraineté mutuelle et de l'intégration territoriale».
De son côté le président russe Vladimir Poutine a affirmé à l'issue du sommet avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian que cette rencontre est «très utile» et «a créé une très bonne ambiance pour d'éventuels futurs accords».