Soudan : l’UNHCR alerte sur la croissance de la violence et du nombre des personnes déplacées
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés UNHCR, a alerté ce samedi 11 novembre, sur une augmentation de la violence et du nombre des personnes déplacées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
La croissance des violences et des atteintes aux droits de l’homme au Soudan, doivent retenir l’attention du monde entier, appelle l’UNHCR.
Une crise « inimaginable », décrit pour sa part, l’Onu, qui enregistre en plus des meurtres et des attentats, des assassinats ciblés et arbitraires, des violences sexuelles, des cas de tortures et des violences ethniques.
Au Soudan, 4,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays depuis avril, lorsque la guerre a commencé, tandis que 1,2 million ont fui vers les pays voisins comme le Tchad, l'Égypte, le Soudan du Sud, l'Éthiopie et la République centrafricaine.
L'écrasante majorité des réfugiés (dans certains cas, comme en République centrafricaine, près de 90 %) sont des femmes et des enfants.
L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) avait lancé la semaine dernière, un appel pressant à la communauté internationale pour ne pas abandonner le Soudan et soutenir les efforts d'urgence afin d'éviter une tragédie humaine plus grave.
En parallèle, plus de 1,2 million de personnes ont fui vers les pays voisins. Le Tchad enregistre le plus grand nombre d'arrivées, suivi par l'Égypte, le Soudan du Sud, l'Éthiopie, la République centrafricaine et la Libye.
Sur les 7,1 millions de déplacés au Soudan, environ trois millions sont originaires de Khartoum, l'épicentre du conflit déclenché en avril dernier.
Le pays enregistre également le plus grand nombre d’enfants déplacées au monde. L’Unicef a évoqué dans son dernier rapport le déplacement de 3 millions d’enfants.