Suède : la Première ministre reconnaît la défaite de la gauche et annonce sa démission
La Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, a reconnu mercredi la défaite de la gauche et la victoire face au bloc constitué par la droite et l'extrême droite aux élections législatives, après des résultats partiels "suffisamment clairs pour tirer
"C'est une courte majorité, mais c'est une majorité", a déclaré la Première ministre suédoise Magdalena Andersson, mercredi 14 septembre, reconnaissant la défaite de son camp aux élections législatives.
Dans le même temps, elle a annoncé sa démission après avoir jugé que les résultats partiels, qui donnent l'opposition de droite gagnante d'une courte tête avec le soutien de l'extrême droite, étaient "suffisamment clairs pour tirer des conclusions".
Alors qu'il ne reste qu'une poignée de voix à compter, la dirigeante sociale-démocrate, devenue l'an dernier la première femme à diriger la Suède, a dit souhaiter que le pays puisse se doter le plus rapidement possible d'un nouveau gouvernement pour faire face aux défis qui l'attendent, notamment une possible crise énergétique cet hiver.
"Ils (les partis d'opposition) ont une avance d'un ou deux sièges au Parlement", a déclaré Magdalena Andersson pendant une conférence de presse. "C'est une courte majorité, mais c'est une majorité."
Nouveau gouvernement
La Première ministre a indiqué qu'elle demanderait jeudi au président du Parlement de la relever de ses fonctions.
Ulf Kristersson, dirigeant du parti des Modérés, une des quatre formations du bloc de droite qui rassemble également les chrétiens-démocrates, les Libéraux et le parti d'extrême droite Démocrates de Suède, est le candidat de son camp pour le poste de Premier ministre.
"Je vais m'atteler maintenant à la formation d'un nouveau gouvernement qui peut obtenir des résultats, un gouvernement pour tous les Suédois et tous les citoyens", a-t-il déclaré à des journalistes.
Les résultats définitifs du scrutin devraient être annoncés d'ici la fin de la semaine.
Selon les derniers résultats partiels communiqués par la commission électorale, la coalition de droite serait en passe d'obtenir 176 sièges et la coalition de gauche 173 sièges au Parlement, selon l'AFP