Tchad : N'Djamena accuse l'armée centrafricaine d'avoir "enlevé et exécuté" cinq de ses soldats
La Centrafrique a condamné «fermement» l'attaque par son armée d'un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé dimanche la mort de six soldats tchadiens.
La Centrafrique a condamné «fermement» l'attaque par son armée d'un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé dimanche la mort de six soldats tchadiens, dont cinq «enlevés et exécutés», lors d'une rencontre ce mardi 1er juin soir à N'Djamena entre les chefs de la diplomatie des deux pays.
L'armée centrafricaine a "attaqué dimanche matin le poste avancé de Sourou, en territoire tchadien, (...) tué un soldat tchadien, en a blessé cinq et cinq autres ont été enlevés pour être ensuite exécutés à Mbang, du côté centrafricain", a affirmé lundi, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene.
De son côté, la Centrafrique assure que son armée poursuivait "à la frontière" des éléments d'une coalition rebelle qui se sont réfugiés au Tchad. Les autorités centrafricaines accusent les "rebelles" d'être responsables de cet accrochage.
Bangui qui accuse régulièrement le Tchad de soutenir des groupes armés et rebelles centrafricains a toutefois tenté d'apaiser son voisin du Nord en déplorant des "morts" dans les deux armées au cours "d'échanges de tirs (...) à la frontière" et a proposé une "enquête conjointe" au Tchad, qualifié de "pays frère".