Tensions au Proche-Orient : Les occidentaux appellent à quitter le Liban
Washington et Paris mettent en garde contre une guerre imminente après l’assassinat de leaders du Hamas et du Hezbollah.
La situation au Proche-Orient s’enflamme dangereusement. L’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, suivi de celui de Fouad Chokr, un dirigeant clé du Hezbollah à Beyrouth, a déclenché une vague de tensions. Washington estime que la riposte pourrait survenir dans les 48 heures, tandis que Netanyahou mise sur le soutien militaire des États-Unis.
Face à l’escalade, le Quai d’Orsay a exhorté ses ressortissants à quitter le Liban. Une mesure également suivie par la Suède, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Paris a aussi recommandé aux Français en Iran de partir temporairement. Cette décision intervient alors que les pays occidentaux tentent de désamorcer la situation tout en restant pris au piège de leurs contradictions.
L’Iran, par la voix de Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a affirmé son droit de « punir » Israël pour ces assassinats. Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, a également exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme une provocation majeure.
Le général américain Michael Kurilla, chef du CENTCOM, est arrivé en Israël pour finaliser les préparatifs militaires avec l'armée israélienne. Netanyahou, dans un discours belliqueux, a souligné la détermination d’Israël à s’opposer à l’Iran sur tous les fronts.
Les bombardements israéliens sur Gaza et les raids aériens sur le sud du Liban exacerbent les tensions. Le Hezbollah a riposté en ciblant le nord d’Israël, entraînant l’évacuation de milliers de personnes. La communauté internationale redoute qu’Israël utilise ces incidents comme prétexte pour lancer une opération de grande envergure.
L’ombre d’un conflit régional majeur plane sur le Proche-Orient, menaçant de plonger la région dans une violence incontrôlable.