THE BLACKLIST : QUI EST VRAIMENT RAYMOND REDDINGTON !
L'identité de Raymond révélée ! Terrible mystère et scène clé de tout…
Achever une série après dix ans de bons et loyaux services n’a jamais été une mince affaire.
Surtout quand cette saison finale est de trop et qu’elle n’a finalement pas grand-chose à nous raconter. La Task Force est surveillée et une enquête est menée contre eux, Red prend leur défense et Red meurt après un face à face avec… un taureau.
LIRE AUSSI: Musique: Britney Spears bientôt de retour avec une nouvelle chanson en duo avec Will.I.Am
Cette scène finale n’a rien d’émouvant, rien de réellement pertinent et sort complètement le récit du contexte que l’on pouvait lui donner au départ.
Cette saison 10 est étrange, construite comme un puzzle permettant de renouer avec des anciens criminels tout en développant des intrigues originales qui n’ont pas la moindre once d’originalité. Wujing par exemple était un blacklister de la saison 1 qui a décidé de rassembler tous ceux que Red a fait tomber afin de se venger. Cela a duré son temps (quelques épisodes) avant que la série change de camp. C’est Arthur Hudson qui est devenu le danger pour Red alors qu’il a commencé à enquêter sur les actions de la Task Force et donc ce que Red a réellement fait pour (ou contre) le FBI.
Si l’enquête en elle-même pouvait être palpitante, elle n’offre pas le résultat escompté. La mort d’Hudson des mains de Red dans la première partie avant la mort de Red dans la seconde partie aurait pu être des moments forts mais The Blacklist n’arrive pas du tout à créer l’évènement.
Au contraire, la série délivre dans ces quatre derniers épisodes une soupe qu’elle a déjà servie tiède précédemment. Certes cette conclusion dans un paysage espagnol sur fond de Sinatra a une certaine résonance mais...
Peut-être aussi car le reste des épisodes ne fonctionne pas vraiment et que l’intrigue en elle-même n’est pas suffisamment bien écrite. L’épisode 10.21 est bourré d’action ce qui permet de réveiller le téléspectateur après deux épisodes un brin ennuyeux (où il ne se passe finalement que très peu de choses).
Dembe est peut-être bien la seule bonne chose de cette fin de saison qui fonctionne. Le personnage a droit à quelque chose, une sorte de récompense narrative qui prouve aussi à quel point il a toujours été important dans l’univers de The Blacklist.
Cette fin de saison part dans tous les sens, ne cherche pas forcément la cohérence à chaque recoin mais fonctionne malgré tout comme conclusion d’une saison en demi-teinte. James Spader reste phénoménal dans ce qu’il entreprend ce qui est une très bonne nouvelle. C’est bien lui qui tient la série jusqu’au bout.
Selon l'intuition, Agnès a dit à Raymond qu'il avait un sens maternel, puis le scénariste a mis fin aux événements sans nous dire qui était vraiment Raymond... Est-ce la mère d'Elizabeth qui s'est transformée en homme pour la protéger ? Affaire à suivre