Trêve à Gaza: le Hamas a transmis sa réponse officielle
Le Hamas a remis sa réponse au plan de cessez-le-feu proposé par Joe Biden le 31 mai. Selon un responsable israélien, les "amendements" apportés par le groupe armé équivalent à un "rejet" du plan.
Le Hamas a déclaré avoir répondu à la proposition de cessez-le-feu à Gaza soutenue par les États-Unis, demandant quelques "amendements". Politico souligne que cette réponse n'implique pas une acceptation complète, mais laisse la porte ouverte à des négociations. Le plan de Biden, soutenu par l'ONU, propose un cessez-le-feu de six semaines, le retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et la libération de certains otages du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Ha'aretz rapporte que le Hamas aurait exigé un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de Gaza, y compris de Rafah. Les médiateurs qataris et égyptiens, ainsi que les États-Unis, étudient la réponse du Hamas. John Kirby, porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, a confirmé l'évaluation des demandes par les responsables américains.
Antony Blinken a affirmé que Benyamin Nétanyahou réaffirmait son engagement envers le plan de cessez-le-feu. Des sources israéliennes avaient précédemment déclaré que la proposition de Biden permettrait d'atteindre les objectifs de la guerre : la libération des otages et la destruction du Hamas. Toutefois, un responsable israélien a estimé que le Hamas avait rejeté la proposition de libération d'otages en modifiant les principaux paramètres du plan.
Izzat Al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a contesté cette interprétation, affirmant que leur réponse était responsable, sérieuse et positive, conforme aux exigences de leur peuple et de la résistance, et ouvrait la voie à un accord.
Le New York Times s'interroge sur la volonté d'Israël et du Hamas de conclure un accord, chaque partie faisant des déclarations positives mais vagues et accusant l'autre de prolonger le conflit sans adopter formellement la proposition de Joe Biden.