Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires
Washington, Moscou, Pékin, Londres et Paris s'engagent dans une déclaration commune à empêcher la prolifération d'armes nucléaires. La dixième conférence sur le Traité de non-prolifération débute dans trois semaines.
Le club des détenteurs « autorisés » de l'arme nucléaire ne veut pas s'élargir. Au vu des risques, réels, que ferait courir une prolifération de cette arme un million de fois plus puissante que les explosifs conventionnels, les cinq pays membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France) se sont engagés lundi à « prévenir la poursuite de la dissémination » de ces armes.
Les cinq grandes puissances dotées depuis 1945 du droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU et qui s'avèrent être aussi les seuls autorisés par le Traité de non-prolifération (TNP) de 1970 à posséder des bombes atomiques, ont souligné leur volonté de travailler à la réduction du risque de prolifération d'armes dans d'autres pays. L'objectif ultime serait « un monde exempt d'armes nucléaires », précise la présidence française, qui coordonne les travaux de ces pays depuis deux ans.