Tunisie : le Courant Populaire exige le démantèlement du « réseau criminel des Frères »

Un parti tunisien a appelé lundi à la dissolution définitive du Parlement, le considérant comme l'épicentre du danger pour l'Etat et le peuple, et le dernier bastion de la « bande des frères musulmans» dans le pays.
Le Parti du courant populaire a déclaré que les « gangs du pouvoir effondré » cherchaient à restaurer le Parlement, à réorganiser son statut et à se retourner contre le peuple et ses revendications, en référence au mouvement Ennahda affilié aux Frères musulmans.
Le parti a souligné, dans un communiqué, dont une copie a été vue par Al-Ain News, « la nécessité de mettre fin aux infiltrations extérieures, de maintenir l'indépendance de la décision nationale, de consolider le principe de souveraineté nationale, de faire face aux dangers menaçant la Tunisie, notamment de l'Ouest libyen, et faisant pression pour le démantèlement des milices, et l'expulsion des milices de forces étrangères, et permettant au peuple libyen de déterminer librement son propre destin. »
Le communiqué a également insisté sur l'importance de former un gouvernement national restreint qui entreprendrait le processus de sauvetage économique, sur la base de mesures souveraines, après les actions prises par le président Kaïs Saied, pour geler le Parlement et lever l'immunité des députés, le mois dernier.