18e sommet de la Francophonie en Tunisie : 89 délégations officielles présentes
Le 18e sommet de la Francophonie, prévu les samedi 19 et dimanche 20 novembre à Djerba (Tunisie), verra la participation de 89 délégations officielles, selon le coordinateur médiatique du Sommet.
Il s'agit des délégations des États membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et des organisations internationales et régionales, indique Mohamed Trabelsi.
S'exprimant lors d'un point de presse, le même responsable a souligné que « 89 délégations des États membres de l’OIF et des organisations internationales et régionales ont confirmé leur présence au 18e sommet de la Francophonie, organisé à Djerba », indique l’agence de presse officielle Tunis Afrique Presse (TAP).
Il s'agit de trente et un Chefs d'Etat et de Gouvernement de pays membre de l’OIF, cinq secrétaires d'État adjoints, des ministres des Affaires étrangères, des ministres chargés de la Francophonie, des ambassadeurs, en plus de sept secrétaires généraux d'organisations régionales et internationales, a-t-il précisé, ajoutant que le nombre d’invités risque de changer.
Le coordinateur médiatique du sommet a, en outre, tenu à assurer que la Tunisie est prête à accueillir ses invités.
Ce rendez-vous de la Francophonie a été placé sous le thème "la Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l'espace francophone".
« Les défis de l'espace francophone, notamment l'employabilité des jeunes et des femmes, la digitalisation et le renforcement de la coopération, ainsi que l'intégration économique au sein de l'espace francophone, seront au cœur des discussions lors de ce 18è sommet de l’OIF », a poursuivi Trabelsi.
La déclaration finale intitulée « Déclaration de Djerba », qui sera publiée à l’issue du sommet, portera sur la vision future de la coopération au sein de l'espace francophone, a ajouté la même source.
Le 18e sommet de la Francophonie aurait dû avoir lieu deux ans plus tôt. L'évènement a été reporté d’un an une première fois en raison de la pandémie de Covid-19.
Ensuite, il a été reporté une seconde fois, d’un an, pour « permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » selon les explications de l’OIF et de la diplomatie tunisienne dans deux communiqués distincts. Indique la TAP.