Turquie : 100 journaux sont fermés en 2019 par le régime de Recep Tayyip Edrogan
De nombreux journalistes ont subi des intimidations et agressions commises par l’Etat
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ne se contente pas seulement de transformer la Turquie en grande prison, mais cherche à museler toute voix dissidente.
Selon Atallah Sertal, le député issu du Parti républicain du peuple, 100 journaux et magazines locaux ont été fermés en 2019, notant que l’Etat a annulé plus de 3,804 cartes de presse pendant les cinq dernières années, a rapporté le magazine turc, Zaman.
De nombreux journalistes ont subi des intimidations et agressions commises par l’Etat, a-t-il ajouté.
La Turquie est classée à la 157e place sur 180, au classement de la liberté de la presse en 2018, a indiqué le magazine.
En raison de cette politique, le chômage est en hausse parmi les journalistes. D’après le député, 19,1% des journalistes et diplômés des facultés des médias sont en chômage en 2017.
Un autre journaliste a passé en revue les violations commises contre les journalistes en Turquie, évoquant 150 journalistes derrière les barreaux et 170 journalistes licenciés de leur travail en 2019.