Tension en Méditerranée : trois obstacles entravent les ambitions d'Erdogan dans la région
la course folle de la Turquie en Méditerranée orientale est entravée par la crise économique turque, la pandémie du Coronavirus et la dispersion de l'armée turque dans plusieurs batailles dans la région.
Selon France.info.tv, la course folle de la Turquie en Méditerranée orientale est entravée par la crise économique turque, la pandémie du Coronavirus et la dispersion de l'armée turque dans plusieurs batailles dans la région.
L’attitude guerrière du président turc Recep Tayyip Erdogan ne cesse de menacer d’occupation les îles grecques du Dodécanèse et de la mer Egée, tout en refusant toutes négociations avec la Grèce
La dispersion de l'armée turque
D’après la Chaîne de télévision française, Les effectifs des forces armées turques sont d’environ 1 421 750 hommes et femmes, réservistes compris, et le budget de la défense turque est de 19 milliards de dollars US. Les forces armées turques sont présentes en Syrie, avec 20 000 hommes, de 30 à 35 000 hommes à Chypre nord, territoire turc non reconnu par la communauté internationale.
Toujours selon France.info.tv, la Turquie possède des bases au Qatar, au Soudan, une présence au Niger, au Kosovo, en Irak, en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, elle tente d’avoir une base aérienne et navale en Libye, mais l’armée turque ne pourrait pas tenir autant de fronts que sa présence laisse supposer. Parce qu’aujourd’hui la Turquie doit faire face à un front commun, composé par la France, la Grèce, la République de Chypre, l’Italie, l’Egypte, les Émirats arabes unis et Israël.
La crise du coronavirus
La situation épidémique est catastrophique en Turquie, surtout dans la capitale Ankara et les villes de province à la frontière syrienne, sans compter les erreurs du président Erdogan qui avait réuni plus de 100 000 personnes à Istanbul, lors de la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
La crise économique
Le pays doit faire face à une livre turque qui est en baisse quotidienne, récession de 9 à 10%, dans ce pays qui mène une politique anti-occidentale, anti-investissements étrangers, une attitude totalement irrationnelle alors que la Turquie est aujourd’hui en recherche d’une sécurité énergétique.