UE : Europol contraint de supprimer un grand nombre de données personnelles
Le gendarme européen de la protection des données a annoncé lundi 10 janvier avoir ordonné à l'agence de police Europol de supprimer de ses fichiers .
Un grand nombre d'informations ne respectant pas les garde-fous érigés, notamment sur la durée de stockage d'éléments sensibles. Cela concerne des données transmises par les pays membres de l'UE sur des individus soupçonnés d'activités criminelles, a déclaré dans un communiqué l'EDPS (European Data Protection Supervisor), une agence chargée de contrôler tous les organismes et les institutions de l'UE dans ce domaine de la gestion des données personnelles.
Si dans un délai de six mois après la réception de ces données le lien avec une activité criminelle n'a pu être prouvé, il est interdit de les conserver. «Un délai de six mois pour la pré-analyse et le filtrage de grands ensembles de données devrait permettre à Europol de répondre aux requêtes opérationnelles des États membres de l'UE qui lui demandent un soutien technique et analytique, tout en réduisant au minimum les risques pour les droits et les libertés des personnes», a expliqué le chef de l'EDPS, Wojciech Wiewiorowski.