Technologies : Google Assistant, dans le viseur de l’UE
La Commission européenne en charge de ces questions de concurrence s’inquiète de la domination des trois grands assistants vocaux (Google, Siri d’Apple et Alexa d’Amazon) sur les appareils connectés.
Dans le cadre de la régulation des géants de la tech, l’UE s’intéresse désormais à l’assistant vocal intégré par défaut dans nos smartphones Android.
L’installation par défaut de Google Assistant sur la majorité des smartphones Android est dans le viseur de l’Union européenne.
Une enquête antitrust pourrait être lancée pour déterminer si les fabricants d’appareils Android sont obligés d’intégrer l’assistant de Google.
Ces enquêtes ont déjà conduites à des sanctions pour la firme de Mountain View en 2017 pour son comparateur de prix, en 2018 pour Android et en 2019 pour son système de publicité contextuelle. Au total, l’UE a déjà infligé à Google 8,2 milliards d’amendes pour abus de position dominante.
D’après Reuters, l’une de ses préoccupations est la présence par défaut de Google Assistant sur les smartphones Android. La Commission cherche ainsi à obtenir, de la part des fabricants de smartphone, des preuves de pressions présumées de la part du géant américain pour faire préinstaller son assistant sur les appareils.
Une autre question posée est celle d’une éventuelle interdiction imposée par Google aux constructeurs de travailler sur leur propre assistant. Elle cherche également à vérifier s’il est possible d’utiliser simultanément deux assistants vocaux sur un mobile Android. Un premier rapport sera publié au premier semestre 2022 et s’il est concluant, une enquête pourrait alors être lancée.