L'UE peut remplacer à court terme la moitié des importations de gaz russe (président d'Engie)
Selon le président du conseil d'administration d'Engie Jean-Pierre Clamadieu, «Le reste, à très court terme, devrait être compensé par une réduction des consommations, particulièrement dans les secteurs industriels».
Les Européens sont sous pression pour décréter un embargo sur le gaz russe, après le massacre commis par l'armée russe à Boutcha, dans le nord de l'Ukraine. Se pose également la question de l’effet potentiel de cette mesure sur l'économie de l'UE, a cité Le Figaro.
«Ce qu'on dit aux dirigeants européens, c'est que si les importations de gaz russes cessaient, nous serions probablement capables d'en remplacer à peu près la moitié», a déclaré Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d'administration d'Engie, interrogé sur Radio Classique jeudi 7 avril.
Avant la guerre, l'Union européenne importait 40% de son gaz depuis la Russie.
«Mais le reste, à très court terme, devrait être compensé par une réduction des consommations, particulièrement dans les secteurs industriels», a souligné le dirigeant du géant français du gaz naturel.