Ukraine: quand prendra fin la guerre russo-ukrainienne? Un conseiller répond
Oleksiy Arestovytch est l’une des personnalités phares de la scène politique en Ukraine.
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Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le Conseiller s'est exprimé sur la fin proche de la guerre en Ukraine.
A une question sur un possible recours par la Russie à une nouvelle salve de missile, M. Oleksiy Arestovytch a répond: "Oui et cela peut arriver à tout moment.
La dernière attaque remonte au 23 novembre. Or, il faut huit à dix jours à la Russie pour renouveler une telle opération.
Tirer des missiles de croisières depuis des bombardiers stratégiques, des navires de guerre ou des sous-marins est un procédé technique très complexe qui nécessite une préparation qui l’est tout autant.
Ensuite, ils ont besoin de renseignements pour déclencher ces tirs de missiles. Or, ceux dont ils disposent sont très médiocres.
Pourquoi ne tirent-ils pas la nuit alors que ce serait plus efficace et utile ? Parce que le couvre-feu que nous avons mis en place empêche leurs agents présents sur notre sol de leur indiquer précisément les cibles à atteindr".
Au sujet des frappes russes contre les infrastructures énergétiques, le responsable ukrainen a affirmé que "Ce sont des structures qui peuvent faire plusieurs kilomètres carrés et il ne faut pas, pour les détruire, seulement deux ou trois missiles. Et puis il y a notre défense anti-aérienne.
Les missiles de croisière ont des trajectoires définies qui ne peuvent pas vraiment être modifiées. Il leur faut donc, pour atteindre leur but, passer divers obstacles et éviter nos lignes de défense.
Enfin, s’est tenu cette semaine un sommet de l’Otan à Bucarest où il a été question de livrer à l’Ukraine des missiles Patriot. Lancer une attaque dans ce contexte encouragerait à accélérer cette livraison"
Concernant les PATRIOT que pourraient valider l'OTAN, le même conseillé a indiqué: "
Oui car nous avons des discussions très sérieuses sur le sujet. Nous parlons des termes de cette livraison, des quantités de missiles qui pourraient être livrées, des formations nécessaires…"