Le tireur, activement recherché par les autorités, serait un ancien militaire qui a ouvert le feu dans un bowling et un restaurant avec un fusil semi-automatique, faisant au moins 22 morts et des dizaines de blessés

Un homme armé d’un fusil semi-automatique a semé la mort à Lewiston, une petite ville du Maine, dans le nord-est des Etats-Unis, mercredi soir.

Selon NBC News et Fox News, il y a au moins 22 morts et entre 50 et 60 blessés, un bilan également avancé sur CNN par un conseiller municipal. Lors d’un point presse à 23h30, la police a refusé de confirmer ces chiffres encore incertains. On ignore combien de blessés ont été touchés par des balles. Rapporte 20 Minutes

Le tireur, en fuite, est activement recherché. Il a notamment ouvert le feu dans un bowling, et un bar-restaurant mais pas dans un centre de distribution de Walmart, contrairement à ce qu’avait d’abord indiqué la police. La mairie de Lewiston a appelé les habitants à rester à l’abri chez eux. La Maison Blanche a, elle, indiqué que Joe Biden avait été briefé et suivait l’évolution de la situation. Le FBI de Boston a offert son appui.

Une personne d’intérêt identifiée

La police de Lewiston, une ville de 37.000 habitants, a lancé un appel à témoins et publié trois photos du suspect, un homme blanc armé d’un fusil semi-automatique équipé d’une lunette de visée, vêtu d’un pantalon cargo bleu et d’un sweat marron, qui semble avoir entre 30 et 40 ans.

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Dans la foulée, la police a identifié un homme de 40 ans, Robert Card, comme une « personne d’intérêt » (un terme plus prudent que « suspect », d’un point de vue juridique) dans les fusillades au bar Schemengees et au bowling Sparetime Recreation. Né en 1983, il est « armé et dangereux ».

Un ex-militaire qui « entendait des voix »

Un avis de recherche plus détaillé consulté par l’agence AP précise que Card a été formé dans l’armée comme instructeur au maniement des armes à feu. L’été dernier, il a signalé qu’il « entendait des voix » et menacé d’attaquer une base militaire à Saco, dans le Maine. Card a ensuite passé deux semaines en services psychiatriques. L’avis de recherche ne donne pas davantage de précisions sur son diagnostic ou les conditions de sa sortie.

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De nombreux « veterans » américains souffrent de stress post-traumatique et présentent davantage de risque, s’ils ne bénéficient pas d’un suivi psychologique, de manifester un comportement violent. Selon des statistiques de 2022 du ministère de la Justice, sur 167 fusillades de masse survenues entre 1966 et 2019, 28,5 % des suspects avaient une expérience militaire. Rapporte 20 Minutes