Vidéo.. Le somptueux but de Nicolo Barella lors d’Inter Milan – Benfica
Buteur au retour comme à l'aller contre Benfica, Nicolo Barella est le symbole d'une équipe de l'Inter Milan à l'âme italienne.
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, Contrairement aux deux autres formations italiennes engagées en quarts de finale, l'AC Milan, que son équipe retrouvera en demies, et Naples.
Il est difficile de ressortir un joueur symbole de la belle campagne européenne qu'est en train d'effectuer l'Inter Milan. Les meilleures individualités ont brillé tour à tour, que ce soit Edin Dzeko, Lautaro Martinez, Romelu Lukaku ou André Onana. Mais en attendant la suite des hostilités, lors du succulent derby milanais en demies (aller : 9-10 mai, retour : 16-17 mai), le poids de Nicolo Barella est jusqu'à maintenant un peu plus élevé que ses coéquipiers.
Le milieu de 26 ans avait déjà ouvert le score à l'aller contre Benfica (2-0) et il a remis ça au retour mercredi (3-3), mettant son équipe à l'abri d'une possible remontée. On connaissait le relayeur inépuisable et caractériel, on connaît désormais mieux l'esthète, au vu de son enroulé dans la lucarne adverse (14e).
Ce doublé, étalé sur deux quarts, est une première en Ligue des champions pour un joueur italien depuis Christian Vieri, déjà avec l'Inter, et contre Valence en 2003.
Depuis, les équipes transalpines ont de moins en moins misé sur les joueurs du cru. C'était notamment le cas des Nerazzurri, vainqueurs de la Ligue des champions en 2010 avec un onze de départ 100 % étranger en finale face au Bayern Munich (2-0). Mais le FC Internazionale Milano s'est « italianisée » depuis quelques années et aligne quasi constamment cinq Italiens au coup d'envoi : la défense à trois composée de Matteo Darmian, Francesco Acerbi et Alessandro Bastoni, le piston gauche Federico Di Marco et donc Barella.
Tous des éléments faisant partie de la Nazionale de Roberto Mancini, qui se plaignait dernièrement du manque de sélectionnables au sein des trois formations transalpines arrivées jusqu'en quarts de C1. Un discours qui vaut pour Naples et l'AC Milan, mais pas pour l'Inter de Barella.
Le Sarde en porte les couleurs depuis quatre saisons, passant chaque année un cap que ce soit sur le plan individuel et collectif, faisant de lui un des milieux les plus complets... et convoités d'Europe.