Violences des mineurs en France : Gabriel Attal durcit le ton et évoque plusieurs pistes de travail
Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a avancé plusieurs mesures pour endiguer la violence chez les jeunes, à l’occasion de son centième jour à Matignon.
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a pris la parole jeudi, au terme d'une visite à Viry-Châtillon (Essonne), deux semaines jour pour jour après la mort du jeune Shemseddine, 15 ans, tabassé près de son établissement scolaire.
A la demande du président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre est chargé d'organiser d'un "Grenelle" sur les violences des mineurs. "C'est la République qui contre-attaque", a commenté Gabriel Attal.
Gabriel Attal vise "l'autorité partout, pour tous". Selon la porte-parole du gouvernement, le Premier ministre se déplaçait pour "détailler un plan d'action" sur "l'autorité partout, pour tous". Sa visite a commencé à 10 heures, jeudi, avec une première séquence sur "l'accompagnement des jeunes". Lors de son discours, il a mis en lumière la prévalence des mineurs dans les crimes graves et les agressions. "La violence n'attend pas le nombre des années", a-t-il lancé.
Quatre personnes mises en cause dans la mort de Shemseddine. Quatre jeunes hommes, trois mineurs et un majeur, ont été mis en examen pour "assassinat" le 10 avril. Ils ont tous été placés en détention provisoire. Un différend lié à la sœur de deux d'entre eux serait à l'origine de la mort de l'adolescent.
Plusieurs affaires similaires ont récemment défrayé la chronique. Le 3 avril, une collégienne a été grièvement blessée par trois personnes à Montpellier (Hérault), sur fond de querelle nourrie sur les réseaux sociaux. Le 9 avril, Zakaria, 15 ans, a été tué d'un coup de couteau alors qu'il s'interposait lors d'une bagarre à Romans-sur-Isère (Drôme).
L'un des mis en cause est un adolescent de 16 ans, mis en examen pour "violences volontaires avec préméditation", selon France Info.