Visas Schengen : énorme SCANDALE ! plus de 250.000 visas vendus
Un système de délivrance de visas Schengen en contrepartie de l'argent a été mis en place dans plusieurs pays en Afrique et en Asie, entre les consulats polonais et des sociétés extérieures.
Alors que les autorités polonaises tentent de minimiser l'affaire, l'opposition évoque plus de 250'000 visas Schengen qui auraient été attribués illégalement.
La Pologne, membre de l'Union européenne, fait également partie de l'espace Schengen composé de 27 États européens. Ces derniers délivrent un visa unifié appelé visa Schengen, permettant à ses détenteurs de circuler librement dans l'espace Schengen durant la période de validité du document de voyage.
D'ailleurs, la Pologne figure parmi les rares pays de l'UE qui délivrent facilement le visa Schengen aux ressortissants des payes tiers, dont les Algériens. Mais un scandale de trafic de visas Schengen vient d'éclater dans ce pays.
Alors que la Pologne se prépare à des élections législatives en octobre, l'opposition accuse le gouvernement, pourtant farouchement anti-immigration, d'avoir fait venir des « centaines de milliers de migrants » d'Afrique et du Moyen-Orient.
Selon le média polonais Onet.pl, qui cite des sources anonymes au sein du ministère des Affaires étrangères, un vice-ministre de ce département a été limogé fin août de son poste pour avoir « aidé à créer une filière d'immigration depuis l'Afrique et l'Asie » via des consulats et des sociétés extérieurs moyennant des sommes d'argent.
Plus de 250 000 visas Schengen seraient attribués illégalement par la Pologne
Ce vice ministre et ses collaborateurs envoyaient aux consulats polonais des listes de centaines de noms de ressortissants étrangers auxquels ces représentations diplomatiques devaient délivrer rapidement des visas Schengen, « souvent sans vérification », selon la même source.
Et de citer notamment le cas de ressortissants de l'Inde se faisant passer pour des cinéastes de Bollywood et qui ont obtenu des visas Schengen à entrées multiples grâce à l'intervention du ministère contre une somme d'argent qui avoisinerait les 10'000 euros.
L'opposition évoque plus de 250'000 visas Schengen qui auraient été attribués illégalement à des ressortissants africains et asiatiques sur un période de 18 mois. De leur côté, les autorités polonaises affirment que l'affaire ne concerne que quelques centaines de visas de travail pour la Pologne.
Selon le parquet qui enquête sur un « trafic d'influence » permettant l'accélération des procédures de visa, 7 personnes ont été arrêtés le vendredi 15 septembre dans cette affaire. Aucun fonctionnaire d'État ne figure parmi les personnes interpellées, précise le parquet. Selon ObservAlgerie.