Volkswagen annonce mardi la cession de son service d'autopartage à une jeune entreprise allemande
La société créée en 2016 revendique la première place dans le véhicule partagé avec la présence de 9.000 véhicules dans huit villes du pays, ainsi qu'en Belgique.
Volkswagen, qui ne dévoile pas le montant de la transaction, assure dans un communiqué avoir trouvé en Miles «le partenaire idéal».
«Nous avions fait clairement savoir en 2020 que nous ne pensions pas que les revenus (de cette activité) puissent être rentables pour nous», a commenté Christian Dahlheim, directeur des ventes de Volkswagen, lors d'une conférence de presse téléphonique.
Cette vente rappelle le choix de BMW et Mercedes-Benz, il y a six mois, de vendre au français Stellantis leur coentreprise d'autopartage.
C'est un revirement «logique» qui montre que l'autopartage restera un «marché de niche» avec «des risques importants de pertes», analyse Ferdinand Dudenhöffer, directeur du centre de recherche automobile allemand.
Dans le cadre de leur accord, Miles Mobility commandera à Volkswagen plus de 10.000 véhicules entièrement électriques de l'ensemble des marques de groupe, dont Audi et Seat.
«L'électrification de notre flotte est une pierre angulaire de la stratégie de Miles en faveur du transport urbain durable», a commenté la jeune entreprise qui veut devenir «la première plateforme d'autopartage en Europe».
Pour toucher de nouveaux clients, les services de Miles seront proposés sur la plateforme de services de mobilité de Volkswagen.
Cette plateforme va prendre une nouvelle dimension avec le récent rachat d'Europcar par le constructeur allemand
. À terme, Volkswagen veut pouvoir diversifier l'usage de ses véhicules dans différents services de mobilité, «du partage de voiture pour quelques heures, à la location pour plusieurs mois», comme le permet Europcar, indique le communiqué.Nous rapporte Le Figaro .