« Zidane avant ces deux buts, c’est très moyen »
Lors d’un entretien accordé au magazine So Foot, Stéphane Guivarc’h revient sur son rôle en équipe de France lors de la Coupe du monde 1998, qu'il a terminée sans le moindre but.
La première étoile décrochée par les Bleus en 1998. Un souvenir marquant pour toute une génération, mais qui a laissé à certains un petit goût amer. Attaquant titulaire des Tricolores, Stéphane Guivarc’h n’a toujours pas complètement digéré le fait d’être resté muet pendant la compétition, lui qui venait de réaliser une saison pleine avec Auxerre (45 buts toutes compétitions confondues).
« Mon seul regret, c’est qu’il me manque un but et j’ai eu l’opportunité d’en mettre un en finale (face au Brésil, ndlr), se remémore-t-il dans un entretien accordé à So Foot. J’aurais préféré en mettre 20 de moins avec Auxerre et marquer en finale de Coupe du monde ! J’ai beaucoup trop joué cette année-là, 72 matches je crois, j’étais cramé. » Sa contracture subie en stage de préparation, à Tignes, et sa blessure contre l’Afrique du Sud, lors du match d’ouverture du Mondial, n’ont rien arrangé.
« Oui, oui… Mais même si je marque en finale les deux buts que Zidane marque, hein. Parce que Zidane, sa Coupe du monde avant ces deux buts, c’est très moyen, hein », lâche Stéphane Guivarc’h, à qui Aimé Jacquet avait confié un rôle ingrat au sein des champion du monde 1998. « Moi, j’étais seul en pointe, avec Youri (Djorkaeff) et Zinedine derrière, certes, mais sur les côtés, c’était Liza (Bixente Lizarazu) ou Lilian (Thuram), quoi », rappelle l’ex-international (14 sélections, 1 but).