Zidane s'en va sur un coup de boule lors du Mondial 2006
Seize ans après, le mauvais geste de Zinedine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde 2006 continue de hanter les nuits de l’ancien sélectionneur des Bleus.
LIRE AUSSI: Catastrophe au PSG, Zidane appelé à la rescousse
Zinédine Zidane disputait le tout dernier match de sa carrière à l’occasion de la finale de la Coupe du monde 2006 entre la France et l’Italie. Et si sa Panenka sur penalty face à Gianluigi Buffon a été sa première étincelle de la rencontre, c’est surtout son coup de boule sur Marco Materazzi en prolongations qui est toujours dans toutes les mémoires. Dans la sienne surtout. Un coup de folie qui a précipité la fin de sa carrière, selon cnews.
«Ça se termine comme ça. Thierry Gilardi avait raison aux commentaires : ‘Pas comme ça…’ Mais voilà. C’est comme ça. C’est dur. Mais c’est ma carrière. L’histoire de ma vie. Comme mes deux buts en 1998 en finale. C’est pour ça que je dis que l’équipe de France n’est pas finie. Quelque part, je n’ai pas envie de finir comme ça. Ce n’est pas terminé», a-t-il confié à L’Equipe, tout en rappelant son envie de devenir un jour sélectionneur des Bleus pour notamment effacer ce douloureux souvenir.
SA SOEUR ÉTAIT AUPRÈS DE SA MÈRE FATIGUÉE
Et le Ballon d’or 1998 est revenu en détails sur les raisons qui l’ont poussé à donner ce coup de tête dans la poitrine du défenseur italien, qui a eu des mots déplacés sur sa sœur auprès de sa mère fatiguée ce 9 juillet 2006. «Ce jour-là, ma maman est très fatiguée. J’ai plusieurs fois ma sœur au téléphone dans la journée. Je sais que ma maman n’est pas bien mais ce n’est pas très grave non plus. Ça m’interpelle néanmoins. Je reste quand même concentré. Mais ce sont des choses qui se bousculent. La pression, ceci, cela. Lui (Materazzi), il ne me parle pas de ma mère. Il a souvent dit qu’il n’avait pas insulté ma mère. C’est vrai. Mais il a insulté ma sœur, qui était auprès de ma maman à ce moment-là», a déclaré Zinédine Zidane.
S’il était habitué aux insultes et n’a pas toujours réagi, il n’a cette fois pas réussi à se retenir. «Sur un terrain, il y a déjà eu des insultes. Tout le monde se parle, parfois mal, mais tu ne fais rien. Là, ce jour-là, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Il a déclenché quelque chose en parlant de ma sœur Lila. L’espace d’une seconde, et c’est parti…», a-t-il expliqué. Et cela restera comme son ultime geste sur un terrain.