Zidane, une nouvelle annonce chez les Bleus ?
Sélectionneur de l'équipe de France jusqu'en 2026, Didier Deschamps pourrait être remplacé par Zinedine Zidane à la fin de son mandat.
À moins que ce dernier n'ait changé d'idée.
Il y a un an encore, la possibilité de voir Zinedine Zidane récupérer le poste de Didier Deschamps ne semblait pas utopique.
En fin de contrat après le Mondial 2022, « DD » savait qu’un mauvais parcours dans la compétition qatarienne pouvait mettre fin à son aventure au poste de sélectionneur de l’équipe de France.
Finaliste de la compétition, le tacticien a finalement convaincu Noël Le Graët, alors encore président de la Fédération française de football, de le prolonger jusqu’en 2026.
De quoi mettre une fois encore Zinedine Zidane sur la touche. Pour certains, l’avenir du double-buteur de la finale de la Coupe du monde 1998 passe malgré tout par l’équipe de France. À moins que…
À l’occasion d’un long entretien accordé au JDD ce dimanche, Samir Nasri a notamment été interrogé sur le sujet. Et pour l’ancien de l’Olympique de Marseille, sélectionné à quarante-et-une reprises chez les Bleus, il n’y a même pas discussion.
Zinedine Zidane doit devenir sélectionneur des Bleus et prendre la succession de Deschamps. Sauf que tout pourrait changer. « Pour moi, il doit la prendre, rapporte Football.
Mais va-t-il la prendre ? Peut-être prépare–t-il déjà autre chose, après tout. » Un doute qui n’a pas empêcher Samir Nasri de plaider en faveur de « Zizou ». « Il ne devrait même pas y avoir de question (…). C’est une icône du football, son rêve, c’est d’entraîner l’équipe de France. Normalement, on lui fait de la place tout de suite.«
« Un devoir »
Au-delà de l’analyse, Samir Nasri a estimé que Zinedine Zidane était l’héritier logique de Didier Deschamps. « Avec son histoire et son passé en Bleu, il a le droit d’avoir l’équipe de France, c’est même un devoir.
Donc je l’espère. » Toujours pas revenu aux affaires dans le football de haut niveau, Zinedine Zidane semble toujours attendre son heure.
Mais l’échéance étant assez lointaine en ce qui concerne les Bleus, peut-être reviendra-t-il ailleurs, comme a semblé le laisser sous-entendre un Samir Nasri qui a tout de même joué la prudence : « On a discuté un petit peu, mais je n’en sais pas plus.«