La zone euro connaîtra un terrible ralentissement économique !
La zone euro va entrer en récession au dernier trimestre
La Commission européenne prévoit une forte inflation pour l’année 2023, à hauteur de 6,1 %, à cause des prix de l’énergie.
La zone euro devrait entrer en récession en fin d'année à cause des prix élevés de l'énergie, liés à la guerre en Ukraine, qui érodent le pouvoir d'achat des ménages, a annoncé vendredi la Commission européenne. « L'UE, la zone euro et la plupart des pays membres devraient plonger en récession au dernier trimestre de cette année », prévoit l'exécutif bruxellois dans un communiqué. Même s'il anticipe un retour de la croissance au printemps, il a revu en forte baisse sa prévision sur l'année 2023 à 0,3 % pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4 % attendu jusqu'ici. Selon Le Point.
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En cause, les conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine, qui ont touché l'économie mondiale, mais particulièrement l'Europe. « L'UE fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission. « La crise de l'énergie érode le pouvoir d'achat des ménages et pèse sur la production. Les indicateurs de confiance ont fortement chuté », a-t-elle détaillé. En conséquence, « les chiffres attendus pour 2023 sont significativement plus faibles concernant la croissance, et plus élevés concernant l'inflation », a-t-elle relevé.
Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d'inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1 %, contre seulement 4 % anticipé jusqu'ici, mais elle estime que la hausse des prix reculera après avoir atteint son point haut fin 2022. Sur l'ensemble de l'année 2022, Bruxelles table sur une inflation plus forte que prévu à 8,5 %, contre 7,6 % attendu précédemment. « L'incertitude reste exceptionnellement élevée en raison de l'évolution imprévisible de la guerre », a cependant mis en garde le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, lors d'une conférence de presse. « Le risque est principalement celui de chiffres encore moins bons », a-t-il dit.