Marine Le Pen, battue par Emmanuel Macron dimanche au second tour de l’élection présidentielle, pourrait ne pas reprendre la présidence du Rassemblement national (RN), a estimé lundi le porte-parole de ce parti, Sébastien Chenu.
La candidate du Rassemblement national (RN) l’emporte avec 69,6 % des voix à la Guadeloupe et 60,8 % à la Martinique, 60,7 % en Guyane, 54,7 % à Saint-Barthélemy, ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon (50,6 %), selon le ministère de l'Intérieur.
Emmanuel Macron a déclaré que le vote des électeurs ayant choisi de faire barrage au Rassemblement national l'"obligeait pour les années à venir" et qu'il serait "le président de tous".
Le fondateur de Reconquête Eric Zemmour, candidat éliminé au premier tour, a estimé que "les amoureux de la France ont perdu" après la victoire d'Emmanuel Macron, "réélu aisément" malgré "un rejet massif", selon lui.
Emmanuel Macron rempile pour un second mandat.
Alors que l’abstention pourrait s’élever à 28 % au niveau national d’après des estimations, certains départements sont plus touchés par le phénomène que d’autres.
La représentation diplomatique américaine en France met en garde contre le risque de «terrorisme» et de «trouble à l'ordre civil», mais aussi contre les «rassemblements» ce dimanche «qui pourraient devenir violents».
Alors le président sortant Emmanuel Macron est en tête dans les derniers sondages, les partisans de Marine Le Pen restent confiants. À Hénin-Beaumont, fief de la candidate du RN, près de 200 personnes étaient présentes ce matin pour soutenir la présidente
En Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, où les résultats sont complets, Marine Le Pen arriverait largement en tête devant Emmanuel Macron, selon des sources crédibles de la RTBF.
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