42,195 km ! Le Marathon de Paris 2023 attend des dizaines de milliers de coureurs
Le Marathon de Paris 2023 se déroule le 2 avril et attend, cette année encore, des milliers de coureurs, débutants, confirmés ou experts.
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Le Marathon de Paris 2023 attend des dizaines de milliers de coureurs. Face au défi, beaucoup seront équipés d’une montre connectée. Débutants ou experts, cette alliée doit les aider à franchir la ligne d’arrivée.
Courir le marathon avec une montre connectée au poignet, oui ! Mais selon Olivier Gaillard, la montre est d’abord importante à l’entraînement : « Pour les novices, elle va permettre d’accéder à plus d’infos pour améliorer la connaissance de soi et comparer ses performances. » Le coach rappelle que « lorsque l’on débute, on n’a pas de repère ».
Ainsi, s’équiper d’une montre de running permet de mieux calibrer ses sorties. Plus forcément besoin de se rendre sur une piste d’athlétisme pour faire des fractionnés, non plus, selon 20 Minutes.
Montre au poignet, on peut ainsi travailler sur une boucle de 5 km autour de chez soi, surveiller son temps de parcours, mais aussi sa fréquence cardiaque. « Même si l’on ne court pas plus vite au bout d’un mois d’entraînement, la fréquence cardiaque, elle, évolue, devient moins élevée. Si vous courez 10 km en une heure et que vous ne parvenez pas à améliorer votre temps, votre fréquence cardiaque s’améliore sans doute en passant de 155 battements par minute à 148. C’est un indicateur de gain d’endurance, un réel progrès ! Pour une même distance, le cœur s’est ainsi musclé », explique l’entraîneur. Si l’on est plus assidu à la course, la montre est aussi un outil pour mieux appréhender ses performances ou ses périodes de fatigue.
Quelles autres données prendre en compte ? Celui de la fréquence de foulée idéale qui serait de 180 pas par minute. Mais Olivier Gaillard tempère : « Je trouve que c’est compliqué de vouloir imposer à tous les individus une foulée idéale, alors que l’on a des gabarits différents, des longueurs de jambe différentes, des attaques de pied différentes. Je préconise plutôt de travailler sa foulée, selon sa physiologie, de l’adapter à son activité. » Sur ce point, la montre connectée est donc à utiliser avec parcimonie. « Mais c’est un outil précieux, qui peut être un stimulant. D’autant qu’avec les réseaux sociaux et une application comme Strava, le partage de ses performances est enthousiasmant. Mais la montre possède aussi un effet pervers en nous poussant à en faire toujours plus, toujours plus vite », regrette Olivier Gaillard.