Accusations de chantage au Sénat en France : Gérard Larcher saisit le procureur de la République
Le président du Sénat en France, Gérard Larcher, a annoncé « procéder à un signalement auprès du procureur de la République », deux jours après la publication par le Canard enchaîné d’un article sur des accusations de chantage à la « sextape » impliquant
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé « procéder à un signalement auprès du procureur de la République », deux jours après la publication par le Canard enchaîné d’un article sur des accusations de chantage à la « sextape » impliquant « un sénateur », a appris l’AFP vendredi auprès de son cabinet.
Un signalement au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose aux agents publics de signaler des délits potentiels dont ils ont connaissance.
« Il appartient désormais à la justice de se saisir des faits en cause », a-t-on indiqué à la présidence du Sénat.
Selon l’article du Canard enchaîné, un médecin du Sénat, qui conteste son licenciement, a en effet porté à la connaissance de la direction l’existence d’une vidéo intime impliquant « un sénateur ».
Cette « sextape » serait devenue, toujours d’après l’hebdomadaire, « un moyen de pression » utilisé par une « assistante médicale ».
Un « levier de pression »
Vendredi, le médecin concerné a adressé un courrier à tous les sénateurs dans lequel il revient sur l’affaire et annonce qu’il va exercer « recours contentieux pour licenciement abusif ». Il y explique également qu’une assistante médicale, recrutée « avec une identité tronquée », sur la base de « faux diplômes » et avec « un faux parcours professionnel », « se vantait de détenir des éléments compromettants de son amant », un homme qu’il présente comme « une autorité du Sénat », afin de « conserver un levier de pression ». Des éléments qu’il dit avoir signalés à la direction de la chambre haute.