Affaire Gérard Depardieu : L'arrière-garde derrière le « monstre sacré »
Tribune après tribune, des soutiens minoritaires et très bruyants tentent de défendre Gérard Depardieu, la star du cinéma français, mis en examen pour viols et agressions sexuelles, créant la polémique et niant faits et témoignages.
La tribune de trop est parue le 25 décembre dans le Figaro. Depuis l’émission Complément d’enquête, diffusée le 7 décembre sur France 2, les contre-offensives ne manquent pas pour venir à la rescousse de Gérard Depardieu.
L’ère post-#MeToo n’est pas encore advenue, et le clan s’organise pour nier le comportement délétère de l’acteur. Pourtant, les faits sont là : une confession du comédien à une journaliste américaine sur des viols auxquels il aurait participé dans sa jeunesse, le témoignage d’une jeune actrice, Charlotte Arnould, dont le père était un ami de Gérard Depardieu, qui l’accuse de viol et a porté plainte, menant à la mise en examen de l’acteur.
Mais aussi d’autres jeunes femmes, « petites mains » si précieuses du cinéma qui corroborent une conduite agressive et blessante. Enfin, des images d’un reportage montrant Gérard Depardieu en voyage, multipliant les propos obscènes, violents, dégradants sur les femmes et même sur une enfant. Les naïfs auraient pu s’attendre à des excuses. C’est rare de la part des accusés, voire inexistant en matière de violences sexistes et sexuelles (VSS).