L'Afrique du Sud nie tout soutien au Hamas
Nouvelle friction diplomatique émanant du conflit israélo-palestinien : le lundi 17 octobre, le Hamas a affirmé avoir reçu le soutien des autorités sud-africaines. Cependant, cette déclaration a été réfutée par le ministère des Affaires étrangères.
Le déclencheur de cette controverse réside dans un appel téléphonique effectué par le chef du Hamas à la ministre sud-africaine des Affaires étrangères.
Le lundi en question, le site web et la chaîne Telegram du Hamas annonçaient que "l'Afrique du Sud avait exprimé son soutien à son opération militaire". À l'origine de cette déclaration, une conversation téléphonique entre le leader du mouvement terroriste palestinien, Ismaël Haniyeh, et la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Naledi Pandor.
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Après une matinée de confusion diplomatique, cette dernière a admis avoir pris l'appel du chef du Hamas, mais a nié "soutenir la violence". Dans un communiqué, Naledi Pandor a réaffirmé la solidarité et le soutien de l’Afrique du Sud au peuple palestinien. Elle a exprimé sa tristesse et ses regrets pour la perte de vies innocentes, tant palestiniennes qu’israéliennes, et a précisé que sa discussion avec le leader du Hamas portait sur les moyens d'acheminer de l'aide d'urgence dans la bande de Gaza.
Face à l'opposition des organisations juives sud-africaines, le porte-parole de la présidence a réitéré ce mardi après-midi que "les informations affirmant que le gouvernement sud-africain offrirait son soutien au Hamas sont inexactes".