Tebboune défend les accords de 1968 face aux critiques
Dans une interview accordée à « L’Opinion », le président Abdelmadjid Tebboune a abordé la crise entre Alger et Paris, répondant à ceux qui réclament l'annulation des accords franco-algériens de 1968 sur l'immigration.
Depuis le début de cette crise, plusieurs personnalités en France appellent à la dénonciation de ces accords.
Le président Tebboune s'y oppose fermement, soulignant que cela relève d'une « question de principe ».
Il précise : « Pourquoi abroger ce texte qui a été modifié en 1985, 1994 et 2001 ? Ces accords étaient initialement avantageux pour la France, qui avait besoin de main-d’œuvre. Depuis 1986, les Algériens doivent obtenir des visas, ce qui met fin à la libre circulation des personnes prévue dans les accords d’Évian. »
Dans le même contexte, le président décrit l’accord de 1968 comme une « coquille vide » et révèle que « l’Algérie a délivré 1 800 laissez-passer consulaires en 2024 ».