Amos Hochstein: "Les EAU capables d'unifier le monde"
L'envoyé spécial du président américain pour les affaires énergétiques, Amos Hochstein, a déclaré qu'il y avait une symbolique marquant l'accueil par les EAU de la COP28.
Intervenant en marge de la Semaine de la durabilité d'Abu Dhabi, Amos Hochstein, a fait savoir que les Émirats arabes unis "ont été l'un des premiers pays producteurs de pétrole à investir dans les énergies renouvelables et les technologies d'énergie propre".
"C'est le moment où nous devons commencer à unifier le monde pour que tout un chacun avance dans une seule direction."
Dr Sultan Al-Jaber
Concernant la nomination du Dr Sultan bin Ahmed Al Jaber, ministre de l'Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis, en tant que président la vingt-huitième (28e) session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques COP 28, Hochstein a déclaré: «Je connais le Dr Sultan depuis qu'il était président du conseil d'administration de Masdar avant 10 ans, j'étais ici avec le vice-président Joe Biden à l'époque, et le Dr Sultan nous a fait visiter Masdar et j'ai travaillé en étroite collaboration avec lui pendant des années. Je pense qu'il est temps que nous voyions des gens et des pays qui ont la capacité de nous rassembler et d'amener tout le monde autour de la table".
Il a souligné qu'il était nécessaire de réduire les émissions de carbone dans le secteur pétrolier et gazier, ajoutant " tout en investissant dans la réduction des émissions dans ce secteur, nous devons également accélérer les investissements dans la transition énergétique".
"Ainsi, la présence d'une personne qui peut comprendre l'ensemble des chaînes de valeur de l'industrie de l'énergie permettra d'éviter d'être dans deux camps opposés, mais plutôt d'unir tout le monde et de parvenir à une compréhension commune des crises climatiques", a-t-il poursuivi.
Il a estimé, en outre, que "pour atteindre les objectifs liés à la réduction des émissions, il ne s'agit pas seulement d'investir dans les économies avancées, mais plutôt dans différents pays du monde, et dans divers groupes sociaux indépendamment de leur revenu", soulignant que c'est la seule voie qui puisse permettre de faire face aux défis climatiques et au changement climatique.