Ancelotti sort de silence : "Haaland est très dangereux"
Après Toni Kroos, c’est l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti qui a répondu aux questions de cela presse avant le match face à City.
Quel est le plan pour demain ? "Le plan pour demain est de faire un match complet et de donner le meilleur de nous-mêmes physiquement, techniquement et sur le plan de la motivation. Le match décisif sera le match retour. Nous voulons prendre l'avantage demain."
Quel résultat vous conviendrait pour le match retour ? "L'avantage est d'avoir un résultat positif. Un petit avantage signifie aussi se sentir bien dans le match. Ne pas souffrir. Il n'y a pas que le résultat qui compte. Si vous parvenez à éviter les problèmes, cela peut aussi être un petit avantage. Nous essaierons de bien faire demain. Cela exige beaucoup de tout le monde. Quand on arrive en demi-finale, c'est normal."
Comment arrêter Haaland ? "Il est très dangereux. Il a une qualité impressionnante pour marquer des buts. C'est évident. Mais ne parler que de Haaland, c'est ne pas parler d'une équipe complète qui attaque, qui a des idées. Nous ne prévoyons pas un match pour arrêter Haaland, mais pour arrêter une équipe qui semble inarrêtable. Mais je pense que nous avons une chance. Nous pouvons gagner."
Le Real est-il meilleur que l'année dernière ? "Au même niveau. Il est difficile d'évaluer la condition physique. Ce qui compte, c'est la motivation et l’envie que nous avons. Il y a aussi le fait que nous ayons gagné la Copa del Rey. Ce sera une motivation supplémentaire."
Haaland a-t-il changé le style de jeu de Guardiola ? "C'est une équipe plus complète. L'année dernière, ils avaient un attaquant très dangereux comme Gabriel Jesus, mais c'est très différent de Haaland. Maintenant, ils profitent du jeu long. Dans de nombreux matchs, ils en ont profité. Cela ne veut pas dire qu'ils ont changé de style. Ils sont très bien organisés en défense et jouent bien au ballon."
En quoi Madrid a-t-il changé par rapport à l'année dernière ? "L'idée a changé. L'année dernière, nous sommes arrivés après trois ans sans gagner. C'est ce qui a changé. Le Real a toujours de la motivation."
Avez-vous une idée précise de votre milieu de terrain ? "Modric et d'autres. Camavinga joue comme un latéral sans le ballon. Avec le ballon, il change et joue à l'intérieur. Parfois entre les lignes. Sur les ailes nous avons Vinicius qui est très dangereux. Il n'est latéral que lorsque nous n'avons pas le ballon."
Comment voyez-vous l'autre demi-finale ? "J'ai eu la chance de jouer une demi-finale de Ligue des champions en 2003, un derby. Il y avait beaucoup de pression sur le plan technique et tactique."
La fatigue après la Coupe : "L’aspect physique ne sera pas le plus important. Ma fatigue et celle de Valverde sont totalement différentes."
Comment avez-vous aidé Vinicius et Rodrygo à devenir des joueurs clés de l'équipe ? "Je les ai aidés en leur donnant du temps de jeu. Ils en tirent le meilleur parti. Ils ont une progression importante. La progression de Valverde, Camavinga, Rodrygo... nous donne de l'espoir pour l'avenir, c'est-à-dire demain."
Duel Haaland-Courtois : "Je ne sais pas. Nous ne préparons pas un match pour arrêter un seul joueur. Nous planifions un match pour arrêter une équipe, surtout avec le ballon. Ce joueur est très important, mais se focaliser sur lui, c'est oublier les autres."
Demain, est-il plus important de défendre ou d'attaquer ? "Si vous défendez bien, le pire est un match nul. Cela ne veut pas dire que nous n'attaquerons pas. N'oublions pas que l'année dernière, nous avons encaissé cinq buts contre City et en avons marqué six en deux matchs. Je signerais pour la même chose cette année."