Anne Hidalgo à la Mairie de Paris : Dix ans, dix surnoms controversés
Anne Hidalgo célèbre une décennie à la tête de la Mairie de Paris. Une période qui a vu la ville se métamorphoser sous son mandat, marquée par des projets ambitieux et l'effervescence des Jeux olympiques de 2024.
Cependant, cette décennie a également été jalonnée de surnoms peu flatteurs, témoignant des critiques et des oppositions qu'elle a suscitées. Retour sur dix surnoms qui ont marqué son règne.
« Annie Dingo » : Dès ses débuts, Anne Hidalgo s'est retrouvée affublée du surnom d'« Annie Dingo », apparu sur les réseaux sociaux en 2016. Ce sobriquet, issu du débat sur la piétonnisation des berges de la Seine, est devenu l'un des plus couramment utilisés par ses détracteurs.
« Notre-Drame de Paris » : Critiquée pour sa gestion de la capitale, Anne Hidalgo a été affublée du surnom de « Notre-Drame de Paris », renforcé par l'incendie de Notre-Dame en 2019. Ce qualificatif illustre les reproches adressés à sa politique, notamment en ce qui concerne l'état de la voirie et la multiplication des chantiers.
« Sainte-Anne » : Ce surnom, attribué par des journalistes critiques, évoque ironiquement une prétendue bienveillance excessive envers Anne Hidalgo, ainsi que son style de gouvernance autoritaire.
La « reine des Bobos » : Dénonçant une politique jugée trop favorable aux bourgeois-bohèmes, ses détracteurs lui ont donné ce surnom, soulignant son engagement en faveur des projets écologistes et culturels.
La « Reine-Maire » : Utilisé tant par ses détracteurs que par ses partisans, ce surnom reflète son autorité à la tête de la Mairie de Paris, bien que son origine reste floue.
« Madame 1,7 % » : Issu de son faible résultat à l'élection présidentielle de 2022, ce surnom souligne les difficultés rencontrées par Anne Hidalgo sur le plan national.
La « boniche espagnole » : Une attaque raciste venant de la droite en 2014, ce surnom rappelle les origines espagnoles de la maire de Paris.
La « Ségolène sans talent » : Employé par les macronistes en 2020, ce surnom témoigne des efforts déployés pour la déloger de la Mairie de Paris, tout en soulignant les critiques sur ses compétences.
« Cruella » : Attribué par son ancien mentor Bertrand Delanoë, ce surnom reflète une relation tendue entre les deux figures politiques.
« Miss Titane » : En dépit des critiques, Anne Hidalgo reste résolument déterminée et envisage même de se représenter aux prochaines élections municipales, ce qui lui a valu ce surnom symbolisant sa résilience et sa ténacité.
Cette décennie à la tête de la Mairie de Paris a été marquée par une série de surnoms souvent moqueurs ou critiques, reflétant les controverses et les oppositions qu'a rencontrées Anne Hidalgo dans l'exercice de ses fonctions.