Appel au Cessez-le-Feu de 21 jours au Liban par les puissances mondiales
Les États-Unis, la France, l'Union européenne et plusieurs nations arabes ont conjointement appelé, le 25 septembre 2024, à un cessez-le-feu de 21 jours au Liban, alors que le conflit Israël-Hezbollah risque d'embraser la région.
Cette déclaration, diffusée par la Maison-Blanche, vise à créer une fenêtre diplomatique pour désamorcer la situation au Liban ainsi qu'à Gaza.
Le communiqué, signé par les États-Unis, la France, l'UE, l'Australie, le Canada, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, et le Qatar, appelle à une cessation immédiate des hostilités à la frontière israélo-libanaise, dans l'espoir de permettre aux civils des deux côtés de retourner chez eux en toute sécurité.
Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, dans un communiqué commun après une rencontre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, ont souligné l'importance de ce cessez-le-feu temporaire. Ils ont précisé avoir œuvré ensemble ces derniers jours pour obtenir l'adhésion d'autres puissances à cet appel. Ils ont également exhorté les gouvernements israélien et libanais à apporter un soutien immédiat à cette initiative.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait été le premier à évoquer cette proposition lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
Lors de son discours plus tôt dans la journée, le président Biden a mis en garde contre une potentielle "guerre généralisée" au Moyen-Orient, tandis qu'Emmanuel Macron a exhorté Israël à ne pas intensifier ses opérations au Liban et a appelé le Hezbollah à cesser ses tirs. Macron a averti qu'une extension du conflit au Liban aurait de graves conséquences, soulignant la présence de nombreux ressortissants français dans le pays.
En parallèle, Israël a laissé entendre qu'il se préparait à une éventuelle entrée sur le territoire libanais pour frapper le Hezbollah, ce qui pourrait intensifier encore davantage les tensions dans la région.