Attaque au couteau à Mulhouse en France : une violence "lâche et ignoble" dénoncée par le syndicat de police
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Un drame s'est déroulé samedi après-midi à Mulhouse, où une attaque au couteau a fait un mort et deux blessés, dont un en état grave.
Réagissant à cet acte, Abdel Nahass, secrétaire zonal adjoint est du syndicat de police nationale Unité, a exprimé son indignation sur franceinfo, qualifiant l'agression de "lâche et ignoble".
Il a adressé ses pensées aux proches de la victime ainsi que son "soutien total" aux policiers blessés, rappelant que l’un d’entre eux "lutte pour rester en vie" à l’hôpital de Mulhouse.
"Comment peut-on s’attaquer ainsi à des innocents ? Il n’y a aucune justification, qu’elle soit religieuse ou politique. C’est inacceptable, impardonnable", a-t-il dénoncé.
L’assaillant, identifié comme Brahim A., un Algérien de 37 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, avait déjà été condamné pour "apologie du terrorisme" et souffrirait de troubles psychiatriques. Son expulsion avait été refusée par l’Algérie.
Une condamnation pour « apologie du terrorisme »
Le principal suspect dans l’attentat, survenu ce samedi après-midi près du marché couvert de Mulhouse, s’appelle Brahim A.. Arrivé « irrégulièrement en France » en 2014 et âgé de 37 ans, l’homme d’origine algérienne est connu des services de police et de justice.
En 2023, il a notamment été condamné à six mois de prison pour « apologie du terrorisme », quelques semaines après les attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas en Israël. Il a finalement été libéré 50 jours avant le terme de sa peine, avant d’être placé dans un centre de rétention administrative, selon Bruno Retailleau.
Lors des faits survenus ce samedi, Brahim A., armé d’un couteau et d’un tournevis, aurait crié « Allahou akbar », soit « Dieu est le plus grand », en arabe. La nature terroriste de l’attaque de ce samedi a rapidement été soulignée par les autorités : le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste ».