Avatar: Frontiers of Pandora, le jeu tant attendu de la saga, fait monter l'excitation.
Le dernier blockbuster vidéoludique de la saison se révèle être à la hauteur de sa très grande ambition.
Jeudi, le groupe français commercialise « Avatar : Frontiers of Pandora », sa sortie la plus attendue de l'exercice avec « Assassin's Creed Mirage ». Avec ce lancement, Ubisoft clôt une année 2023 mouvementée.
C'est une année charnière qui se termine pour Ubisoft, le champion français du jeu vidéo. Ce jeudi, l'éditeur lance son dernier titre de l'exercice avec la commercialisation d'« Avatar : Frontiers of Pandora », sa sortie la plus attendue des douze derniers mois avec « Assassin's Creed Mirage » paru début octobre.
En production depuis plusieurs années, ce nouveau jeu a été développé par Massive Entertainment, le studio suédois du groupe tricolore, en collaboration avec Lightstorm Entertainment - la société de production de James Cameron qui réalise les films de la licence appartenant à Disney. « Avatar : Frontiers of Pandora » boxe dans la catégorie des « triple A », soit les jeux haut de gamme dont les budgets de production vont de 50 millions à plusieurs centaines de millions d'euros.
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Avec une sortie officielle confirmée pour le 7 décembre, soit la dernière limite pour le calendrier des blockbusters vidéoludiques de Noël, on confesse avoir eu quelques craintes et préjugés avant de commencer à tester «Avatar: Frontiers of Pandora» (dans sa version PC / Ubisoft Connect). D'abord, parce qu'on a rarement été séduit par les jeux trop étroitement liés à des films. Ensuite, car le précédent jeu «Avatar», lié au premier long métrage de James Cameron, avait misé gros sur une technologie 3D qui, sur PC et sur consoles, n'a jamais vraiment percé. Ce galop d'essai était finalement passé au trot discret.
On est donc heureux de dire d'emblée qu'«Avatar: Frontiers of Pandora» nous a favorablement impressionné. L'action commence en parallèle à celle du premier film, et même avant en fait: des jeunes Na'vi ont été séparés de leur famille par la colonie humaine venue exploiter les ressources de la planète pour être formés et devenir des «ambassadeurs» à même de construire une relation pacifique entre les deux peuples.
Comme on le sait, le projet tombe vite à l'eau, le conflit s'envenime et se déchaine, mais — très loin de là, et surtout hors jeu — le vétéran Jake Sully et ses alliés parviennent à botter les fesses des fourbes et à renvoyer les colonisateurs rapaces vers leur planète mourante. Si vous n'avez pas vu le film, c'est peut-être la seule chose importante à savoir.
En cette heure d'exil forcé, le chef humain de la base dans laquelle se déroule cette introduction — un beau petit salopard — ordonne l'extermination des élèves à la peau bleue devenus inutiles. Une professeure parvient à cacher les survivants puis à en mettre un en hibernation.
Sortir de la base
Quelques années plus tard, notre avatar se réveille et parvient à sortir de la base abandonnée. Il (ou elle, c'est configurable) découvre alors une immense région à explorer et diverses peuplades Na'vi à rencontrer. La région est inédite. Ayant tout à apprendre de ses racines, notre avatar se rend vite compte que les humains sont revenus. On se situe cette fois au début de la chronologie des faits décrits dans le deuxième long-métrage.
Le décor est planté, il est magnifique. Massive Entertertaiment, le studio créateur des deux titres «The Division» est parvenu à créer un monde ouvert époustouflant avec trois biomes à explorer. C'est un régal pour les yeux. Pour les oreilles aussi, les ingénieurs du son ayant particulièrement bien travaillé. Lecture de Lematin.