INFOGRAPHIE Quoi faire en cas d'accident vasculaire cérébral?
Détecter les premiers indices de dysfonctionnement du cerveau, c’est la meilleure façon de prévenir les séquelles.
Plus l’intervention est précoce, moins les dégâts seront importants.
Dans l’AVC, on limite le risque de handicap. Dans l’Alzheimer, on ralentit l’évolution de la maladie.
La mortalité due à l’AVC a baissé de 40 % en 30 ans grâce à une prise en charge de plus en plus rapide et efficace.
Les raisons ? Une meilleur connaissance des facteurs de risque et des signes précurseurs de la maladie.
Quels sont les différents types d'AVC ?
L'AVC traduit un défaut soudain d’irrigation dans une partie du cerveau.
Le tissu cérébral n'étant plus irrigué, les neurones meurent. Il s'agit d'une urgence absolue qu’il faut prendre en charge rapidement pour éviter que des parties du cerveau ne soient endommagées et responsables d’une paralysie ou d’un handicap intellectuel.
Il existe deux types d'AVC :
l'AVC ischémique, lorsqu'une artère du cerveau est bouchée par un caillot (80 % des cas)
l'AVC hémorragique, lorsqu'une artère éclate, provoquant une hémorragie cérébrale.
AVC : quels sont les signes ?
Lorsqu’un accident vasculaire cérébral survient, les premières heures sont cruciales.
L’AVC se manifeste de façons différentes selon la zone du cerveau touchée.
Survenant brutalement, un ou plusieurs de ces cinq signes doivent alerter :
paralysie, faiblesse ou engourdissement d’un côté du corps,
déformation de la bouche, troubles du langage,
perte de la vision d’un oeil ou d’une partie du champ visuel,
troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche,
mal de tête intense et inhabituel.
Que faire en attendant l’ambulance ?
Mettre la personne au repos en position allongée.
En cas de vomissement, la placer en position latérale de sécurité.
Rassembler les éléments médicaux importants (ordonnances, examens biologiques récents, comptes rendus d’hospitalisation, etc.) pour les confier au transporteur.