Bientôt un cessez-le-feu? Des discussions optimistes avec Poutine

Le 14 mars 2025, la situation en Ukraine a pris une nouvelle tournure avec des échanges diplomatiques importants sur une possible trêve entre la Russie et l’Ukraine.
Après une rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, le Kremlin a exprimé un « optimisme prudent » concernant la proposition américaine de cessez-le-feu.
Bien que Poutine ait marqué son intérêt pour la trêve, il a également souligné qu'il restait des « nuances » et des « questions importantes » à résoudre avant qu'un accord puisse être conclu.
Parallèlement, Trump a salué les « très bonnes discussions » qu'il a eues avec Poutine, affirmant qu’il existait des « bonnes chances » que la guerre prenne fin.
Le président américain a également fait part de ses préoccupations concernant les troupes ukrainiennes encerclées par les forces russes, appelant Poutine à préserver leurs vies.
Cette situation survient alors que sur le terrain militaire, l’armée russe annonce la prise de Gontcharovka, dans la région de Koursk, et revendique la capture de la ville clé de Soudja, marquant de nouvelles avancées dans la région.
De son côté, l'Ukraine continue ses frappes sur des cibles militaires russes, y compris un dépôt de missiles dans la région de Belgorod, renforçant ainsi la guerre par des attaques de plus en plus ciblées.
Sur le plan diplomatique, Vladimir Poutine a eu une conversation avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a exprimé son soutien aux efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
En parallèle, les États-Unis ont durci leur pression sur la Russie, notamment en ne renouvelant pas une licence permettant aux banques russes de recourir aux systèmes de paiement américains pour certaines transactions liées à l'industrie pétrolière.
Alors que les négociations s'intensifient, les observateurs restent prudents, avec des experts en Allemagne qualifiant les réponses de Poutine à la trêve de « manoeuvres dilatoires ».
Ce contexte incertain montre que bien que des avancées diplomatiques soient possibles, l'issue du conflit reste encore loin d'être résolue, rapporte l'AFP.