Ligue des nations : Les bleus perdent le fil et s’inclinent
Battus au Danemark pour la sixième journée de Ligue des nations, les Bleus finissent troisièmes de leur groupe devant l'Autriche, reléguée en Ligue B .
Deux salles, deux ambiances. Dominateurs et fringants pendant 20-30 minutes, les Bleus ont perdu le fil pour s'incliner face au Danemark (2-0) ce dimanche, lors de la sixième et dernière journée de Ligue des nations.
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Une défaite qui aurait pu être lourde de conséquences si l'Autriche l'avait emporté face à la Croatie dans le même temps… Finalement, ce sont les Autrichiens, battus sur leur pelouse (1-3), qui héritent de la position de lanterne rouge au classement du groupe 1 et sont relégués en Ligue B.
Ce sont les Croates qui joueront les demi-finales. Dolberg et Olsen, eux, ont précipité la chute d'une équipe de France méconnaissable à Copenhague et qui disputait son dernier match avant le Mondial.
Bien trop diminués par une incroyable cascade de blessures (Lloris, Pogba, Benzema...), bien trop fébriles avec un collectif qui a pris l'eau de toute part et bien trop tendres au regard de certaines prestet bien trop les Bleus ont logiquement perdu dimanche soir face au Danemark (2-0), à Copenhague, en clôture de la Ligue des Nations.
Si on est certain de ne pas revoir la même équipe le 22 novembre à Doha pour débuter la Coupe du monde devant l'Australie, ce qui est rassurant, il faudra malgré tout se souvenir de cette soirée au moment de s'envoler au Qatar, où les Bleus ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas été prévenus en cas de rechute.
Avec une défense aussi expérimentale (13 sélections pour le trio Saliba-Upamecano-Badiashile au coup d'envoi) alignée d'entrée de jeu, Didier Deschamps a tenté un pari… qu'il a perdu. En l'absence de Raphaël Varane (29 ans, 87 sél.), ménagé, le camp français a clairement manqué d'un patron pour replacer, diriger et faire preuve d'autorité quand le bateau s'est mis à tanguer en milieu de première période.
Notamment sur les corners, avec un danger danois quasi-systématique. Pourtant, juste avant les deux buts des derniers demi-finales de l'Euro, les Bleus avaient dévoilé une volonté de jouer, de porter le danger devant le but de Schmeichel (8e, 15e, 18e, 19e) et auraient pu ouvrir le score.Selon le Figaro .