Nouveaux bombardements meurtriers à Gaza... Appels à la protection des civils.
Israël a mené dimanche de nouvelles frappes sur la bande de Gaza, le bilan des victimes palestiniennes s'alourdissant depuis la fin de la trêve, au milieu d'appels de plus en plus pressants à protéger les civils.
Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien surpeuplé, a déploré samedi plus de 240 morts et 650 blessés depuis la reprise des combats le 1er décembre après une trêve de sept jours.
Tout au nord de Gaza, le long de la frontière avec Israël, l'armée israélienne a mené dimanche des frappes aériennes suivies de tirs d’artillerie, provoquant d’épais panaches de fumée et de poussière. Engagée dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, l'armée a multiplié également les raids aériens dans le sud de ce territoire où des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés par le conflit déclenché le 7 octobre par une attaque inédite du Hamas en Israël.
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Elle a dit samedi avoir conduit plus de 400 frappes sur Gaza en près de 48 heures, la région de Khan Younès, au sud, ayant été particulièrement ciblée. Et dimanche, elle a twitté avoir "éliminé cinq combattants" et visé "des puits de tunnels, des centres de commandement et des lieux de stockage d'armes" du Hamas.
D'après l'ONU, les ordres d’évacuation de l’armée aux Palestiniens avant des frappes ont concerné samedi un quart de la bande de Gaza. Ces ordres, "sans garanties de sécurité ou de retour", sont "équivalents à un transfert forcé de population", a jugé l’ONG Norwegian Refugee Council.