Législatives au Liban : "Le dégagisme a joué en partie, mais pas assez pour bouleverser le système"
Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a dévoilé, lundi 16 mai, une partie des résultats officiels des élections législatives organisées dimanche dans le pays du Cèdre.
Les résultats définitifs, publiés mardi, ont confirmé ces premières tendances, à savoir le recul du Hezbollah et l'émergence de candidats issus de la contestation populaire.
Globalement, ce scrutin montre que les rapports de force n'ont pas été bouleversés en profondeur par les électeurs, constatait dès lundi Karim Émile Bitar, directeur de l'Institut de sciences politiques de l'université Saint-Joseph de Beyrouth et directeur de recherche à l'Iris.
Le taux de participation global s'est établi à seulement 41 %, soit huit point de moins que lors qu'en 2018. Un chiffre jugé décevant par les observateurs, trois ans après la contestation d'octobre 2019 et près de deux ans après l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, qui avaient cristallisé les colères, selon Le Figaro.